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Jean-Marc IMBERT
par Jean-Marc MONTEGNIES

Qui est-il ?
Passionné
depuis sa plus tendre enfance (bercée par le soleil de Provence) par les
chevaux, le jeune Jean-Marc Imbert se lasse très vite des leçons du centre équestre
local. Il préfère passer son temps à analyser et comprendre ce lien si énigmatique
qui unit l’homme et le cheval. Très rapidement, Jean-Marc est persuadé que
l’équitation classique et académique tourne en rond et qu’elle mène inéluctablement
à une impasse.
Il
pense que si le cheval accepte la domination de l’homme alors que l’animal
est cent fois plus fort que son cavalier, même si ce dernier utilise toute une
série d’artifices de contention, il doit être possible de se passer de ces
différentes contraintes.
De
là germera l’idée de l’équitation sans bride.
Tout
en poursuivant sa scolarité, Jean-Marc Imbert, seul dans son coin, découvre
alors petit à petit que l’intelligence et les aptitudes du cheval ont des
horizons bien plus lointains que ceux que l’on a exploré jusque-là.
Par
la méthode qu’il met au point mais aussi et surtout en laissant agir son
instinct, il entre pas à pas dans l’univers du cheval, à qui il n’essaie
pas d’imposer quoi que ce soit mais plutôt d’être compris. Cette
communication qui s’installe entre Jean-Marc et son compagnon va finir par se
transformer en véritable symbiose au point que ces deux êtres n’en formeront
pratiquement plus qu’un.
À
cet instant, Jean-Marc Imbert sait qu’il détient une forme de secret absolu
pour lequel tout cavalier digne de ce nom aimerait détenir la clef :
monter sans bride, sans guidon ni volant aime nous rappeler Imbert, tel un rêve
d’Icare sans ailes. Mais justement voilà, le cheval n’est ni une voiture ni
un vélo.
Simplement
deux corps unis à l’image d’un Centaure qui se serait trompé de
mythologie, deux êtres vivants qui partagent une même complicité, un même
plaisir, voilà ce que sont Imbert et son cheval
Il
ne pourrait en être autrement, puisque ainsi libéré de ces contraintes, sans
contention ni punition, le cheval se voit offrir deux choix, à niveau de
facilité égal : fuir ou y prendre plaisir. Et c’est là que la magie opère.
Quiconque
a pu approcher les chevaux de Jean-Marc aura été inévitablement stupéfait
par la sérénité du regard de ses équidés. Le sentiment qui prédomine est
que l’âme d’Imbert transparaît à travers leurs yeux comme si une aura
commune animait les deux protagonistes.
Un destin hors du commun
Les
années passent et tout en poursuivant des études supérieures en informatique,
Jean-Marc Imbert continue à peaufiner son approche du cheval, son exploration
du mental de cet être si fascinant que l’on qualifie de plus noble conquête
de l’homme.
Il
prouve à qui veut l’entendre que son approche est la bonne en multipliant ses
succès devant les yeux incrédules de ses premiers admirateurs.
Constatant
que ce qu’il fait suscite une intense émotion auprès de ces derniers, il se produit en spectacle çà
et là dans sa région d’origine
À
la fin de ses études, il entre dans le monde professionnel au sein duquel une
carrière toute tracée l’attendait et s’établit à Manosque sur les terres
de Jean Giono.
Mais
c’était sans compter avec les chevaux !
Quelques
années passent encore jusqu’à ce mois de janvier 1995 au cours duquel
Jean-Marc Imbert est sélectionné pour le gala des crinières d’or à
Avignon, considéré comme La Mecque du spectacle équestre en Europe. À
l’issue de sa prestation, les milliers de spectateurs mais aussi tous les
professionnels du milieu, présents pour l’occasion, lui réservent un
triomphe et une interminable « standing ovation ».
C’est
le jour J pour Imbert.
Toute
la presse équestre européenne est présente et les journalistes sont unanimes :
Jean-Marc Imbert est la révélation de cette fin de siècle, il réinvente l’équitation.
À
ce moment tout va aller très vite pour Jean-Marc, il signe contrat sur contrat
et entame sa première tournée européenne, ce qui l’obligera à quitter son
travail.
Choix
douloureux qu’il n’aura pourtant pas à regretter.
En
quelques mois il écume toutes les grandes salles européennes qui lui réservent
la vedette des plus importants événements équestres.
Et
à chaque fois, c’est la même magie qui opère et ils sont des milliers voire
des dizaines de milliers à être sous le charme. 15 000 à Paris, 10 000 à
Hering au Danemark, 20 000 à Essen en Allemagne, 25 000 à Oslo en Norvège, 60
000 à Stockolm en Suède, etc, etc. (Liste des spectacles)
Une reconnaissance unanime
Ce
succès ne lui a depuis jamais fait défaut à tel point que Jean-Marc Imbert
est devenu aujourd’hui une référence internationale incontournable. Même
les plus réfractaires à l’équi-éthologie (approche comportementale du
cheval) et ardents conservateurs du traditionalisme reconnaissent (ils y sont
bien obligés) que la méthode Imbert fascine, enthousiasme et révolutionne une
approche du cheval dont on pensait pourtant avoir fait le tour. À l’instar
des equi-ethologues de renom, tel Pat Parelli ou Monthy Roberts, Jean-Marc
Imbert peut se vanter d’avoir accédé au rang de « nouveau Maître »,
à la différence près que ce dernier y ajoute le rêve du spectacle, ce qui
rend encore les choses plus belles.
Même
le sacro-saint traditionaliste magazine équestre « l’Eperon »
a hissé Imbert sur un piédestal titrant en couverture : « Imbert
libère le cheval » !
Des fans enthousiastes
Qui
a vu Imbert une fois dans sa vie ne peut l’oublier, si vous êtes cavalier il
transforme pour toujours votre façon d’entreprendre les choses et nombreux
sont ceux qui lui en témoignent de la reconnaissance.
Quelques
extraits :
« Pour
moi, la liberté est représentée par le couple que vous formez avec votre
cheval. L’expression de votre visage m’a marquée : image de sérénité,
de calme et de liberté. Et j’avoue n’avoir jamais vu cela auparavant.
Gardez ce quelque chose qui vous rend si différend des autres. »
« Ce
qui m’a marquée, plus encore que votre aisance à vous, c’est le pas de
votre cheval, un pas immense, éclaté, libre, d’une harmonie merveilleuse.
Vous étiez caché sous votre maquillage, mais votre cheval avait un regard vif,
joyeux et fier. J’en avais les larmes aux yeux et je suis repartie en me
disant que c’est ça que j’aimerais faire. »
« Pour
un instant, j’ai rêvé être vous, galopant à cru et sans filet dans les
Alpes. J’ai été très touchée par votre modestie et votre sympathie »
Déjà un livre
Jean-Marc
Imbert rencontre aujourd’hui un tel succès que les éditions « Belin »
viennent de publier un livre à grand tirage sur cet artiste hors norme. Ecrit
par Laurent Dupriez on peut y découvrir tout au long des 130 pages en couleur
qui est le phénomène Imbert afin de peut être pénétrer dans son monde
magique où le cheval est un vrai roi.
Pour
accéder au livre cliquez ici
Il a dit:
« Si
d’un coup de baguette magique les cavaliers prenaient la place de leurs
chevaux, ils subiraient les coups dans la bouche à répétition, le nez plongé
dans la poussière du manège, prisonnier d’une paire de rênes allemandes et
des mors de toutes formes. Ils comprendraient pourquoi leur monture n’a aucune
tendance à la générosité. »
« Avoir
une multitude d’artifices pour canaliser un cheval, ne permet plus de
l’entendre. On ne peut pas écouter un cheval qui n’a pas les moyens de se
faire entendre. »
« Le
cheval a une capacité à cerner, nuancer, protéger et donner. »
« Je
dédie mon livre à tous les chevaux sur qui on perpétue une tradition sans se
préoccuper de leur existence. »
« Les
chevaux, par leur générosité, m’ont offert des moments inoubliables. Je
leur dois tout. »
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